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Vincent Ferrier en Bretagne

Grand schisme d’Occident, guerre de Cent Ans, hostilité croissante contre les minorités religieuses de la péninsule ibérique, changement de dynastie de la couronne d’Aragon : c’est dans ce tableau qu’évolue le dominicain Vincent Ferrier, né dans le royaume de Valence en 1350. Acteur dans les crises politiques et religieuses de son temps – qu’il s’agisse de sa prise de partie initiale pour le pape d’Avignon Benoît XIII ou de son rôle dans l’élaboration du compromis de Gaspe dans la difficile succession aragonaise –, il dédie avant toute chose sa vie à la prédication, comme le veut la vocation des Dominicains. Celle-ci le porte sur les routes, de son Espagne natale au midi de la France, à l’Italie, à l’Écosse mais aussi à la Bretagne, où il meurt à Vannes en mars 1419.

Les prédications bretonnes

Après avoir été sollicité par le duc de Bretagne Jean V, Vincent Ferrier arrive à Nantes le 8 février 1418. Il prend ensuite la route de Vannes, où il est accueilli non seulement par l’évêque et de nombreux dignitaires ecclésiastiques mais aussi par le duc et sa cour. Son séjour breton est principalement connu à travers l’enquête menée en Bretagne en 1453-1454 en vue de sa canonisation, conservée aux Archives départementales du Morbihan. Quoique source indirecte et distante dans le temps, elle permet néanmoins de retracer dans les grandes lignes son périple à travers le duché. Ses prédications le mènent du pays vannetais à celui de Guérande, à Redon, puis à Rennes, d’où il part rendre visite au roi d’Angleterre en Normandie avant de revenir en Bretagne par Dol. Il séjourne ensuite dans la Bretagne septentrionale à Dinan, Lamballe, Saint-Brieuc et peut-être Tréguier avant de traverser la Haute-Bretagne par Quintin, Josselin et Ploërmel. Des incertitudes demeurent cependant sur les étapes de son voyage : les séjours de Vincent Ferrier dans le Goëlo, le Léon, le Poher ou encore la Cornouaille, supposés par le père Albert Legrand dans sa Vie des saints de Bretagne, ne sont ainsi pas attestés par les témoignages de 1453-1454. À chaque halte, le même scenario semble se répéter. Attendu par les notables de l’endroit et une foule de badauds et dévots, le Dominicain leur apparaît chevauchant une ânesse ou une mule puis descend dans un couvent de son ordre, une autre maison de réguliers ou chez un bourgeois de la ville. À l’heure du sermon, la foule se rassemble autour de l’estrade dressée par les autorités, à l’exemple de celle aménagée par le duc à Vannes sur la place située devant le château de l’Hermine. Les hommes et les femmes sont séparés tandis que les enfants sont regroupés à part pour apprendre les gestes et prières élémentaires. Vincent Ferrier monte alors en chaire pour un prêche mis en scène avec soin et inscrit dans le cours d’une messe solennelle qu’il célèbre avec ses aides.
Si aucun texte complet de sermon prononcé en Bretagne n’est conservé, les témoins de 1453-1454 signalent parfois quelques-uns des thèmes abordés et se souviennent du Dominicain rappelant les grandes lignes du credo chrétien, expliquant la signification de la gestuelle attendue des fidèles et la nécessité pour eux d’assister à la messe en son entier et à jeun, ou encore décrivant le sort épouvantable qui attend les pécheurs. Les témoins sont par ailleurs frappés par la capacité de Vincent Ferrier à parler des heures durant, sans fatigue apparente et en accompagnant ses propos d’intonations de voix, de gestes et d’expressions de visage en harmonie avec son discours. Pierre Floch, huitième témoin lors de l’enquête de 1453-1454, s’étonne ainsi du changement d’apparence du Dominicain une fois le sermon commencé, indiquant que « maître Vincent était très faible et qu'il portait un bâton pour se soutenir, mais que lorsqu'il prêchait, il était fort, avait une voix haute et une grande ardeur ». Ce talent pour dire et mettre en corps explique en partie comment son auditoire est en mesure de comprendre au moins l’esprit de son message délivré dans un français fortement mâtiné de valencien. Pour prolonger l’effet du sermon sur la durée, le clergé de Vannes semble d’ailleurs faire circuler dans les paroisses des traductions et résumés de ses sermons. Les prêches se prolongent par des rencontres particulières entre Vincent Ferrier et les fidèles ; les témoignages le décrivent conversant volontiers avec eux et pratiquant l’imposition des mains tout en récitant de courtes prières à leur intention.
Après un an de prédication en Bretagne, Vincent Ferrier tombe malade dans le pays nantais alors qu’il s’apprête à quitter le duché. Transporté à Vannes sur les instances de la duchesse Jeanne, il y meurt le 5 avril 1419. En même temps que les fidèles s’inclinent devant la dépouille du prédicateur, une lutte d’influence s’ouvre concernant le lieu d’inhumation du défunt. La règle voudrait qu’il soit inhumé dans le cimetière d’une maison de son ordre, dont les plus proches se situent à Guérande et Quimperlé. La distance et les mauvais chemins servant de prétexte à objecter pour le clergé local, Vincent Ferrier est finalement inhumé dans la cathédrale de Vannes le 8 avril au cours d’une cérémonie funèbre présidée par l’évêque assisté de tout son chapitre et de nombreux prêtres.

L’enquête en canonisation

Des pèlerinages autour de la tombe de Vincent Ferrier ont lieu dès après son décès. Mais Vincent Ferrier n’est pas encore saint. Pour le devenir, un simple acte ou déclaration du pape ne suffisent pas : il faut un procès en canonisation, qu’appellent notamment de leurs vœux les ducs Jean V et Pierre II par l’envoi d’ambassadeurs à Rome. Le procès est ouvert par le pape Nicolas V en 1451. Dans une lettre du 18 octobre, il confie l’enquête sur la vie, les vertus et les miracles du prédicateur valencien à trois cardinaux, Georges, évêque de Preneste, Jean, diacre du Saint-Ange, et Alphonse de Borja, prêtre des Quatre-Couronnés, natif comme Vincent Ferrier des environs de Valence. Ces derniers choisissent de faire mener quatre enquêtes locales dites enquêtes in partibus, qui ont lieu en Bretagne, à Toulouse, à Naples et à Avignon – cette dernière étant la seule dont le procès-verbal est aujourd’hui intégralement disparu. Les cardinaux s’adressent le 5 janvier 1452 aux évêques de Dol et de Saint-Malo, aux abbés des monastères de Saint-Jacut et Buzay ainsi qu’à des dignitaires des cathédrales de Nantes et de Vannes pour leur confier la charge de l’enquête bretonne. Ces derniers n’entendent cependant aucun témoin avant novembre 1453 et mettent à profit ce laps de temps pour raviver le souvenir et la popularité de Vincent Ferrier dans les différents diocèses bretons. L’audition des témoins débute le 23 novembre 1453 au prieuré Saint-Guen, à quelques kilomètres de Vannes, en présence de Raoul, évêque de Dol, Guillaume, abbé de Saint-Jacut, Jean, évêque de Saint-Malo, et Jean Du Bot, archidiacre de La Mée et official de Vannes. Plus de 230 témoignages sont ainsi enregistrés jusqu’au 8 décembre 1453, date à laquelle les commissaires se séparent pour le restant de l’hiver. L’évêque de Dol et l’abbé de Saint-Jacut entendent ensuite des témoins à Plumaugat le 15 décembre puis à Dinan du 11 au 15 mars 1454 tandis que Jean Du Bot enregistre de nouvelles dépositions à Vannes puis se déplace du 15 au 23 février à Redon, Nantes, Fégréac, Questembert et Guérande.
Avec un total de 313 témoins, l’enquête de Vannes est la plus longue des trois enquêtes conservées. Elle se distingue par des méthodes d’enquête souples et assez peu formelles ainsi que par la présence de témoins de milieux sociaux moins élevés qu’à Toulouse et à Naples. Beaucoup des témoins bretons sont trop jeunes – 40 ans ou moins pour la moitié d’entre eux – pour avoir des souvenirs directs de la présence de Vincent Ferrier en Bretagne 35 ans plus tôt. De ce fait et contrairement aux enquêtes de Toulouse et Naples qui mettent l’accent sur la vie et les vertus de Vincent Ferrier, l’enquête de Bretagne met essentiellement en avant les guérisons et miracles réalisés par le Dominicain. La peste sévissant alors dans le duché, le bruit court d’ailleurs que la maladie ne quitterait la Bretagne qu’une fois Vincent Ferrier canonisé, comme le rapporte le vingtième témoin du procès, Alain de Cressoles, tout à la fin de son témoignage. L’un des miracles les plus connus est celui du bébé coupé en deux relaté par le soixante-treizième témoin du procès, Olive de Coetsal, veuve d’environ 50 ans. Après avoir témoigné de la résurrection de son propre enfant sur le tombeau de Vincent Ferrier environ deux ans après la mort du prédicateur, celle-ci relate le retour à la vie d’un enfant coupé en deux par sa propre mère qui, d’après son mari, était enceinte et désirait manger de la viande. Ce miracle frappe visiblement les esprits et voyage hors de Bretagne puisqu’il se retrouve dans la bouche de deux témoins de l’enquête de Naples avant d’être repris – et en partie transformé – dans la Vie de Vincent de Pierre Ranzano.
Ne jugeant pas nécessaire d’examiner plus de témoignages, les commissaires apostoliques mettent fin à l’enquête de Bretagne lors d’une cérémonie le 7 avril 1454. Les autres enquêtes in partibus débutent ensuite, en mai à Toulouse et en août à Naples. Après la clôture des enquêtes et leur envoi à Rome, le décès du pape Nicolas V en mars 1455 retarde quelque peu la procédure. Le mois suivant, Alphonse de Borja, l’un des trois cardinaux chargés de l’enquête en canonisation, est élu pape sous le nom de Calixte III. Il est remplacé dans son ancienne charge par un cardinal breton, Alain de Coëtivy. Après la tenue de consistoires secrets et publics visant à faire connaître le contenu des enquêtes de canonisation, le nouveau pape annonce le 3 juin devant ses cardinaux assemblés son intention de canoniser Vincent Ferrier le jour de la fête des saints Pierre et Paul, le 29 juin.

Le culte d’un saint populaire

Commencées dès après sa mort, les dévotions qui entourent Vincent Ferrier s’accentuent après sa canonisation dans tous les lieux d’Occident qu’il a parcourus, et notamment dans le diocèse de Vannes, sa dernière demeure. Les récits de sa vie, les différentes querelles et demandes concernant sa dépouille puis ses reliques, les lieux de cultes, le mobilier, les fêtes ou encore la confrérie qui lui sont dédiées sont des témoins de l’intérêt que le saint continue à susciter. Le procès en canonisation terminé, il convient de façonner l’image du nouveau saint. La tâche est confiée au jeune Dominicain Pierre Ranzano, qui écrit la vie de Vincent Ferrier. Dès 1455, le pape décide par ailleurs d’établir une fête annuelle en l’honneur de saint Vincent, célébrée chaque 5 avril – puis transférée au 5 mai en 1757. Pour la toute première fête, le 5 avril 1456, ont lieu la reconnaissance et l’élévation des reliques de saint Vincent : la cérémonie est confiée à Alain de Coëtivy, qui ouvre le tombeau du saint pour en extraire les ossements, en présence notamment du duc et de la duchesse de Bretagne. Les reliques alimentent d’ailleurs de plus belle les querelles déjà existantes entre le chapitre de Vannes et les Dominicains, qui s’achèvent finalement le 9 février 1460. À cette date, Pie II décide de confirmer la bulle du 9 octobre 1451, aux termes de laquelle Calixte III ordonnait que le corps demeure en la cathédrale de Vannes. D’autres demandes ont par la suite lieu autour des reliques du saint, à l’exemple de celle émanant du roi d’Espagne en 1592 : après avoir envoyé des troupes en soutien au duc de Mercœur et à la Ligue catholique, Philippe II souhaite qu’on lui fasse parvenir les reliques du Dominicain ; les chanoines de la cathédrale lui répondent en faisant valoir qu’un tel transfert n’est pas en leur pouvoir et mettent les reliques en sécurité.
Au siècle suivant, le culte du saint connaît un nouvel essor ou du moins s’organise sur des bases plus officielles sous l’impulsion des évêques de Vannes. En 1615, l’évêque Jacques Martin offre à la cathédrale de Vannes une tapisserie représentant en quatorze scènes la vie et les miracles du saint. Des visites du tombeau de saint Vincent Ferrier par des princes et grands dignitaires ont également lieu. Le procès-verbal de translation des reliques de 1637 mentionne par exemple depuis 1630 les visites du prince de Condé, de monsieur de Guise, des ducs de Brissac et du révérend père général des Jacobins Nicolas Ridolfi. Après sa visite du tombeau en 1631, ce dernier obtient d’ailleurs des autorités civiles et religieuses de Vannes l’autorisation d’implanter un couvent de Dominicains dans la ville. Dédié au culte de Vincent Ferrier, il voit sa construction commencer en 1634. À cette même date, le chapitre décide d’achever la chapelle Notre-Dame et Saint-Vincent, située derrière le chœur de la cathédrale et dans laquelle une place est réservée à la châsse d’argent en forme de chapelle commandée deux ans plus tôt pour recueillir les reliques du saint. Ces démarches faites autour des reliques de saint Vincent Ferrier font de l’année 1637 une année marquante dans le culte qui lui est voué dans le Morbihan. En août 1637, l’évêque Sébastien de Rosmadec fait examiner les reliques par une commission réunissant des membres du clergé et de nombreux laïcs, dont des médecins, qui les déclare « authentiques ». Le 5 septembre a lieu leur translation : les reliques sont placées dans leur nouvelle châsse lors d’une cérémonie accompagnée de festivités, bientôt transformée en fête annuelle dite « fête de la translation des reliques de saint Vincent Ferrier ». Marquée notamment par une procession dans toute la ville avec le chef et la châsse de saint Vincent Ferrier, cette fête fixée au 6 septembre est rendue obligatoire dans l’ensemble du diocèse par une ordonnance de l’évêque du 12 avril 1645 – obligation limitée à la ville de Vannes et ses faubourgs après l’hiver 1709 – et vient s’ajouter à la fête du 5 avril. Les démarches faites autour des reliques de saint Vincent en 1637 sont aussi l’occasion pour la communauté de ville de Vannes, qui a déjà durant la décennie précédente donné le nom de saint Vincent à la rue et à la porte menant au port, de manifester son attachement au Dominicain. Elle se met ainsi sous sa protection et le choisit pour patron. Cette année riche en festivités permet également à l’évêque d’ébaucher une confrérie dédiée au saint, qu’il érige officiellement en décembre 1645.
La dévotion à saint Vincent Ferrier se poursuit dans le Morbihan au 18e siècle. Des demandes de portions de reliques continuent à être faites aux chanoines de la cathédrale, qui en font notamment parvenir au grand maître de l’ordre de Malte en 1716 ou à Louise de France, fille de Louis XV, en 1779. La Révolution voit les châsses de la cathédrale dépouillées de leur orfèvrerie et la statue de saint Vincent Ferrier remplacée par celle d’un sans-culotte sur le port de Vannes. Le culte renaît cependant au 19e siècle, avec la bénédiction d’une nouvelle statue en 1814, une nouvelle reconnaissance des reliques en 1816, le rétablissement de la confrérie de saint Vincent Ferrier par l’évêque Jean-Marie Bécel en 1871 ou encore la réfection du reliquaire contenant sa mâchoire en 1902. Des solennités ont d’ailleurs lieu au 20e siècle pour les grands anniversaires de la mort ou de la canonisation de Vincent Ferrier : en 1919, des festivités sont organisées à l’occasion du cinq-centième anniversaire de sa mort ; en 1956, d’autres ont lieu pendant une semaine, du 17 au 24 juin, pour fêter sa canonisation.

Sources d’archives aux Archives du Morbihan

Fonds du chapitre cathédral de Vannes

Fonds du presbytère de la cathédrale de Vannes

Parmi les dossiers aimablement prêtés par le presbytère de la cathédrale de Vannes en 2017 et numérisés sous la cote 30 J 260/1, de nombreux documents concernent le décès, la canonisation et les reliques du saint. S’y trouvent notamment plusieurs bulles pontificales, des procès-verbaux d’ouverture de châsses et de translation de reliques ou encore de la correspondance comme celle échangée entre le duc de Mercœur, le chapitre cathédral de Vannes et le roi d’Espagne Philippe II en 1592. Les documents sont consultables en ligne.

Fonds iconographiques

  • Outre une gravure (2 Fi 336) et un dessin de saint Vincent Ferrier pour un projet de vitrail (35 Fi 73), les fonds iconographiques contiennent de nombreuses photographies d’éléments de mobilier dédiés à saint Vincent Ferrier dans l’ensemble du département (sous-série 3 Fi) ainsi que quinze photographies monochromes prises par Francis Decker lors des fêtes jubilaires de 1919 (7 Fi 49/1 à 15).
  • Bibliothèque
  • La bibliothèque compte de nombreux ouvrages dédiés à saint Vincent Ferrier ainsi que deux fascicules édités à l’occasion des fêtes organisées en son honneur en 1919 (HB 2006) et en 1956 (KB 5504).

Bibliographie indicative :

  • ACKERMAN SMOLLER (Laura), The saint and the chopped-up baby. The cult of Vincent Ferrer in medieval and early modern Europe, Ithaca et Londres, Cornell University press, 2014. [HB 13076]
  • BOURHIS (Claire), Le culte de saint Vincent Ferrier à Vannes aux XVIIe et XVIIIe siècles, mémoire de Master 2 sous la direction de Georges Provost, Université Rennes 2, 2006. [TH 570]
  • CASSARD (Jean-Christophe), « Le légat cathéchiste : Vincent Ferrier en Bretagne (1418-1419) », in Revue historique, avril-juin 1998, n°606, p. 323-343. [IB 154 1998]
  • FAGÈS (Pierre-Henri), Histoire de saint Vincent Ferrier, Paris : Picard, 1901, 2 vol. [HB 456/1 et 2]
  • FAGÈS (Pierre-Henri), Notes et documents de l’histoire de saint Vincent Ferrier, Paris, Picard, 1905. [HB 456/3]
  • FAGÈS (Pierre-Henri), Procès de canonisation de saint Vincent Ferrier. Enquête de Bretagne, Moulins, imprimerie bourbonnaise, 1904. [HB 795]
  • LA BORDERIE (Arthur de), « La mission de saint Vincent Ferrier en Bretagne (1418-1419) », in Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, 1900, tome XXIII, p. 245-259 [XIV U 2].
  • LE GRAND (Albert), Les vies des saints de la Bretagne armorique, Quimper, Salaun, 1901. [U 235.2]
  • MOUILLARD (Jean-Marie), Vie de saint Vincent Ferrier. Ses prédications, ses miracles, sa canonisation, son culte, son tombeau et ses reliques à Vannes, Vannes : Gust de Lamarzelle, 1856.
  • THOMAS-LACROIX (Pierre), Saint Vincent Ferrier (1350-1419) canonisé en 1455, Vannes : Galles, 1954. [KB 2049]
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