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Le fonds Morel, remarquable témoignage de la Grande Guerre

Les commémorations du 11 novembre sont l’occasion d’évoquer un fonds d’archives récemment classé et  dont l’inventaire et les images sont désormais accessibles en ligne. Il s’agit des archives militaires de Robert Morel. Avant son incorporation dans l'armée, Robert Morel exerce la profession de clerc de notaire. Affecté au 7e puis 4e régiment de chasseurs à cheval, il y sert pendant la première guerre mondiale jusqu'à la fin de l'année 1917. Devenu lieutenant, il quitte la cavalerie pour le service aéronautique militaire naissant en tant qu'observateur. Après plusieurs stages de formation et l'obtention du brevet d'observateur, il entre ainsi dans l'escadrille SPA 38 du nom des avions biplan qui la composent, de type SPAD. Au fil des mois, il occupe des postes dans différentes escadrilles. Promu capitaine après la guerre, Robert Morel poursuit et termine sa carrière au grade de lieutenant-colonel.

Ce fonds, conservé sous la cote 228 J, renferme, outre les papiers militaires de Robert Morel, de très beaux albums photographiques, souvenirs de son parcours pendant la première guerre mondiale, essentiellement dans le Nord et l’Est de la France. Les clichés, de très bonne qualité et remarquablement bien conservés, concernent tour à tour son passage dans la cavalerie puis dans l’aviation. Représentatif de la vie quotidienne des soldats près des lignes ennemies (populations locales, villes et villages, paysages, bivouacs, tranchées, matériel militaire, etc.), le fonds compte également de magnifiques photographies de scènes de vols ainsi que des vues aériennes de villes comme Venise, Verdun, Reims, ou de monuments tel que le château de Versailles.

 

Consulter l'inventaire et les images numérisées

L'inventaire

Les images

 

 « Une vie de chien ».

Un des albums constitué par Robert Morel met l’accent sur l’importance des chiens lors de la guerre 14-18, fait jusqu’à aujourd’hui peu connu et étudié. À l’instar des chevaux ou des pigeons, ce sont alors plusieurs dizaines de milliers de bêtes qui sont enrôlés en France et mis à disposition de l’armée pour des tâches diverses : guetter, secourir, tirer ou porter. Les six premières planches photographiques de l’album coté 228 J 10 représentent l’exemple du chenil de la IVe armée lors de la visite du général Henri Gouraud en juin 1918, et montre l’importance des chiens de traits dans l’effort de guerre.

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