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Cartographie d'un patrimoine riche et varié

Dans le Morbihan, plus de 900 édifices sont protégés au titre des monuments historiques. Chapelles, mégalithes, moulins, abbayes, ponts, fontaines, manoirs et châteaux, croix et calvaires… forment un patrimoine riche et varié. Protégés dans leur entièreté ou partiellement, ces édifices sont représentatifs de l’histoire du Morbihan depuis la préhistoire jusqu’à la période contemporaine.

Près de la moitié des monuments historiques sont des propriétés privées, l’autre moitié appartient aux collectivités ou à l’État. Un tiers sur cet ensemble des monuments sont des monuments mégalithiques.

Les protections les plus anciennes datent de 1840. Suite à la visite de Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, le château de Suscinio, les "monuments druidiques" de Locmariaquer, de Carnac et d'Erdeven mais aussi les églises Saint-Gildas (Saint-Gildas-de Rhuys), Notre-Dame de Quelven (Guern), Saint-Armel (Ploërmel) et de Merlevenez forment le premier ensemble de monuments pour lesquels des secours sont demandés. Dernier édifice en date à bénéficier de la protection de l’État, l’église de Saint-Malo (Locmalo), qui est inscrite depuis février 2019.

Depuis quelques années, les DRAC complètent les arrêtés de protection les plus anciens en prenant désormais en compte les sites dans leur globalité et non plus de manière partielle comme cela pouvait être le cas par le passé.

 

Cartographie des immeubles protégés au titre des monuments historiques (extrait de la base Mérimée). © Ministère de la Culture

Qu’est-ce qu’un monument historique ?

Le ministère de la culture livre la définition suivante : « Un monument historique est un immeuble ou un objet mobilier recevant un statut juridique particulier destiné à le protéger, du fait de son intérêt historique, artistique, architectural mais aussi technique ou scientifique.

Le statut de « monument historique » est une reconnaissance par la Nation de la valeur patrimoniale d'un bien. Cette protection implique une responsabilité partagée entre les propriétaires et la collectivité nationale au regard de sa conservation et de sa transmission aux générations à venir.

Le « classement » au titre des monuments historiques, devenu au cours des temps un instrument de protection juridique, est en 1837 une instruction faite aux préfets des départements leur demandant de
« classer par ordre de priorité » les monuments de leur territoire, prioritaires pour recevoir des aides de l'État en vue de leur conservation.

Aujourd'hui, la protection au titre des monuments historiques, telle que prévue par le livre VI du Code du patrimoine, reprenant notamment, pour l'essentiel, les dispositions de la célèbre loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, constitue une servitude de droit public. »

Classé ou inscrit ?

Deux niveaux de protection existent : un monument peut être « classé » ou « inscrit » parmi les monuments historiques. Le classement constitue le plus haut niveau de protection, il concerne les monuments présentant un intérêt à l'échelle de la nation. L'inscription (dit jusqu'en 2005 « à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques ») est une protection des monuments présentant un intérêt remarquable à l'échelle régionale.

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