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Le trésor de la cathédrale de Vannes

Crosses épiscopales et coffret cylindrique

Objets emblématiques du trésor de la cathédrale Saint-Pierre de Vannes, à l’instar du coffret à gestes, ces deux crosses en ivoire ont figuré dans la première exposition nationale consacrée aux trésors des cathédrales en 1965. En 2018, elles ont fait l’objet d’un article dans l’ouvrage collectif Trésors des cathédrales (NOTE), sous la plume de Jean-Jacques Rioult (NOTE), conservateur du patrimoine. Entre ces deux dates et grâce au travail de ce dernier, l’origine de ces pièces a été déterminée. Il s’agit de productions des ateliers arabes au sein du royaume normand de Sicile (NOTE).  Il est fondé en 1130 par Roger II de Sicile (1095-1154), second fils de Roger de Hauteville, premier comte normand de Sicile. Les Hauteville, originaires du diocèse de Coutances (Cotentin) interviennent d’abord en qualité de mercenaires dans les conflits de l’Italie du sud, à partir du milieu du 11e siècle. La Sicile, sous domination musulmane des émirs Kalbites depuis 902, est conquise par ces derniers, aidés d’autres barons normands dans le courant de la seconde moitié du 11e siècle. Implantés dans le sud de l’Italie et dans l’île, Roger de Hauteville fédère ces barons normands et fonde ce royaume, dont la capitale est Palerme. Il y construit le Castello a mare, palais royal et siège du pouvoir mais également le palais des Normands, avec en son sein la chapelle palatine. Le très riche décor de la chapelle est l’expression de cet art siculo-normand, synthèse des styles byzantin, latin et arabo-musulman, aumême titre que celui de l’église de la Martonara à Palerme, fondée en 1149 ou d’autres édifices à Cefalu, Montreale ou Messine. La collaboration d’architectes venus de Normandie avec des artistes et artisans byzantins et musulmans va donner lieu à la création d’une architecture unique, notamment dans le domaine castral (NOTE). La domination des Hauteville s’achève à la fin du 12e siècle et le royaume normand de Sicile devient en 1186 la possession des Hohenstaufen, puissante dynastie impériale germanique.

Les crosses des ateliers de Palerme

Cet art mixte, que l’on peut comparer à l’art mudejar en Espagne, se base essentiellement sur une production d’ateliers arabo-musulmans, influencée par l’art fatimide, dynastie qui domine l’Égypte de 909 à 1171. Des ateliers ou khizanat sont directement rattachés au palais royal comme sur le modèle des califats, pour la fabrication de produits de luxe dont le meilleur exemple textile est l’emblématique manteau royal de cérémonie de Roger II(NOTE). L’ivoire d’éléphant, dont le commerce est aux mains des Fatimides, est également abondamment utilisé pour la production de coffrets, mais également de crosses. Le trésor de la chapelle Palatine conserve encore plusieurs de ces objets d’ivoire. De nombreuses productions de ces ateliers seront vendues et dispersées dans des trésors d’abbayes, d’églises ou de cathédrales dans tout l’Occident médiéval dans la seconde moitié du 13e siècle, et ceci jusqu’au déclin du royaume normand.

Symbole des dignitaires de l’Église, évêque ou abbé, le bâton pastoral présente tout d’abord une forme de tau (en T) ou de férule (en crosse surmontée d’une croix). La forme en volute se généralise dans l’Église romaine à partir du 12e siècle, et la partie supérieure est nommée crosseron, situé au-dessus d’un nœud. C’est ce modèle, comme pour l’essentiel des productions des ateliers de Palerme, qui est adopté pour les deux pièces de Vannes, dont un avec double enroulement de volute.

En tant qu’insigne pastoral et épiscopal, des scènes religieuses peuvent être sculptées dans les plaques d’ivoire d’éléphant. C’est le cas de la majorité des pièces façonnées dans ce matériau, soit en Italie du Nord au 13e siècle ou dans les ateliers parisiens au 14e siècle, pour lesquelles les motifs centraux représentent également la Crucifixion, le Couronnement de la Vierge ou l’Annonciation à la Vierge (NOTE).

Les scènes sculptées sont différentes dans le cas des productions siciliennes du 13e siècle. En effet, réalisées par des artisans musulmans, la représentation humaine leur est interdite, qu’elle soit en ronde-bosse ou en relief (NOTE). C’est donc à partir des seules représentations animales que ces décors sont conçus. La représentation majoritaire est l’Agneau divin avec la croix, comme dans les cas de pièces du musée Ashmolean d’Oxford ou de celui de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Elle correspond à la symbolique pastorale de la crosse. On trouve également les tétramorphes dont l’aigle, représentation animale de l’évangéliste Jean, qui orne le centre d’une crosse au musée Waters Arts de Baltimore. Pour cette dernière, on retrouve l’aspect anguleux, quasi-hexagonal de la sculpture de la volute, très proche de celles de Vannes ou d’une seconde crosse conservée au musée du Louvre-Lens (NOTE), dont le motif concentrique est achevé par une tête de gazelle sculptée. Dans le cas des pièces d’Oxford, Saint-Pétersbourg, Baltimore ou Vannes, voire pour l’essentiel de la production de ces ateliers, la terminaison de la volute est sculptée d’une tête de dragon à la gueule béante. Cette figure termine ou clôt la volute d’une majorité de crosses du 13e au 15e siècle en Occident. Ce motif est également attesté pour des crosses nordiques en os de morse, telle que celle l’évêque Páll, conservé au musée national d’Islande de Reykjavik ou celle d’Aghadoe (Irlande), datées du 12e siècle. Dans le cas des pièces siciliennes, ce motif est probablement d’influence normande car la figure du dragon ne semble pas exister dans le répertoire fatimide. Cette figure fantastique pourrait avoir ici une fonction apotropaïque, c’est-à-dire capable de repousser le mal, protégeant le motif central par le cercle qu’il forme autour.

 

Une iconographie complexe de la crosse sculptée

La représentation d’une gazelle, d’un lion ou de l’association des deux, comme dans le cas d’une des crosses de Vannes, est en revanche plus rare. Cette dernière doit être interprétée sous le prisme des influences artistiques fatimides mais aussi de la situation politique et religieuse du royaume normand de Sicile.

La gazelle, dont le nom est issu du mot arabe ghazâl, (élégante et rapide) est représentée sur plusieurs objets en ivoire provenant des ateliers de Palerme et notamment deux coffrets, dont celui du trésor de Saint-Sernin à Toulouse et d’une autre pièce conservée à Glasgow. Les cornes allongées, un cou long et des pattes fines mais puissantes, une queue courte, terminée par une touffe de poils sont les caractéristiques de cette représentation de l’animal. La gazelle est très présente dans l’art fatimide, comme dans les exemples ci-après provenant du musée d’art Islamique du Caire.

Le lion est un symbole de puissance et de pouvoir dans le Proche-Orient, puis dans l’art musulman à partir du 8e siècle, quoiqu’il n’ait pas, dans ce contexte, de symbolique royale. Dans l’Occident chrétien, il est également un symbole héraldique majeur de la féodalité. Pour les ateliers de Palerme, le lion est représenté dans les deux coffrets précités, mais également sur les mosaïques de la chapelle Palatine. Toutefois, le lion de la crosse de Vannes semble être un unicum pour un objet liturgique chrétien provenant de ces ateliers (NOTE).

Les scènes de combat entre lion et gazelle sont assez fréquentes en revanche dans l’art arabo-musulman fatimide et siculo-normand. Une mosaïque du palais Omeyyade d’Hisham de Jéricho (Palestine) illustre cette scène dès le 8e siècle et elle également présente sur un coffret d’ivoire siculo-normand conservé au musée de Berlin.

Toutefois, cette scène de combat ne semble pas contenir une symbolique religieuse. Dans le cas de Vannes, le lion attaque la gorge de la gazelle, dont la tête est retenue par la patte gauche du félin. Selon Annliese Neff (NOTE), la gazelle pourrait être la représentation de la communauté des arabo-musulmans de Sicile. Elle établit ce constat, en lien avec le manteau de consécration de Roger II, décoré de deux scènes brodées figurant un lion dominant un dromadaire. Le lion serait ainsi le symbole du pouvoir des de Hauteville, puissance guerrière, et le dromadaire ou la gazelle, celui des anciens possesseurs de la Sicile, désormais dominés.

Cette symbolique de la gazelle, animal agile et rapide mais également victime et représentant cette communauté, pourrait être confirmée par une autre crosse des ateliers de Palerme. Conservée au musée de l’Ermitage, elle met en scène une gazelle qui embrasse de son museau la croix positionnée en partie supérieure, comme pour le geste d’un converti. Si la Sicile normande est décrite souvent comme un modèle de tolérance, ses souverains n’en favorisent pas moins la conversion des musulmans à la religion chrétienne. Comme le décrit David Engels (NOTE), si le règne de Roger Ier garantit un certain équilibre proclamant toutefois un impôt spécial pour les musulmans, ses successeurs durcissent la situation. Roger II (1101-1154) renforce la christianisation des juifs et des musulmans, rendant pour ces derniers la conversion obligatoire pour intégrer l’administration du royaume.

Avec Guillaume Ier (1154-1166) et Guillaume II (1166-1189), ces interdits se renforcent sur un champ social et politique plus large avec des conversions devenant plus importantes face aux exclusions possibles. Sous Frédéric II de Hohenstaufen, empereur du Saint-Empire et roi de Sicile, les 60 000 derniers musulmans de l’île sont déportés à partir de 1224. Le symbole de l’empereur étant l’aigle, on pourrait faire un également une analogie avec deux crosses siculo-normandes conservées au musée du Louvre, pour lesquelles des rapaces, les ailes déployées attaquent ou surmontent des gazelles. Pour l’une d’elles, le rapace tient la croix de son bec.

Jean-Paul Roux (NOTE), dans un article consacré à la représentation des combats d’animaux dans l’art islamique, exclut également le fait que ceux-ci puissent faire référence à la chasse. Selon lui, ces combats évoqueraient une lutte entre groupes, ayant différents totems ou symboles animaux.

Ainsi la crosse de Vannes, avec le lion dominant la gazelle, pourrait illustrer celle des de Hauteville sur une population arabo-musulmane. Les artisans ivoiriers de Palerme sont issus majoritairement de cette communauté. Ils ont pu exprimer, par le biais de cette scène au centre d’un objet catholique majeur, leur rejet de la conversion, qui se renforce graduellement dans l’île.  Dans son article consacré à cette crosse sculptée (NOTE), le chanoine Jean-Marie Le Mené donne une explication très générale aux motifs sculptés, limitant celle-ci à la lutte du démon contre l’âme. Il remplace pour ce faire la gazelle par une licorne, symbole de pureté au Moyen Âge.

Cet auteur évoque pour cet objet, qui venait d’être retrouvé en 1869 dans le grenier de la sacristie de la cathédrale de Vannes, un travail qui n’est pas d’un fini parfait. Si on observe celle-ci attentivement, on distingue cinq crans taillés sur la partie supérieure de la volute, ainsi que les fantômes de pattes sur la face externe, correspondant à chacun des crans. Ces marques pourraient correspondre à un décor métallique, sans doute en argent, ajouté à cette crosse, afin de la rendre plus précieuse. C’est le cas notamment pour deux crosses des ateliers de Palerme, dont celle conservée au trésor de la cathédrale d’Hildesheim (Allemagne) ou celle conservée au musée Ashmolean d’Oxford. Il n’est pas attesté que ces décors en argent ou en cuivre doré (NOTE) soient des ajouts postérieurs. Dans le cas de Vannes, ce décor aurait pu être démonté avant son arrivée dans la capitale des Vénètes.

Les ivoires et le culte de saint Patern

Dans son article de 1879 consacrée à la crosse, le chanoine Le Mené précise qu’elle n’est pas mentionnée dans les inventaires de la sacristie de la cathédrale antérieurs à celui d’août 1744 (NOTE). Il en déduit donc que son arrivée à Vannes était fort peu antérieure à cette date, et qu’elle a pu être acquise par le chapitre comme objet de curiosité ou laissée par quelque chanoine comme souvenir de son passage. Le chanoine omet toutefois de préciser que cette crosse fait partie d’un ensemble homogène, par la datation, de pièces en ivoire façonnées par les ateliers de Palerme et conservées à la cathédrale. Il est composé d’une seconde crosse également mentionnée en 1744 (haut d’une crosse en yvoire), mais aussi d’un petit coffret rond, aux pentures (NOTE) d’argent.

Un coffret très similaire est conservé dans le trésor d’Oignies (NOTE) (Belgique) et y servait de reliquaire. Il fait partie également d’un ensemble homogène de coffrets et crosse d’ivoire siculo-normands, ramené par Jacques de Vitry (1170-1240), évêque de Saint-Jean d’Acre à son retour à Liège.

Les coffrets sont de dimensions similaires et conservaient tous deux des reliques.

Pour Vannes, le coffret est décrit dans l’inventaire de juin 1555 également comme reliquaire, contenant les os de saint Patern. Il est à nouveau cité dans cette fonction en 1744 puis 1788, au côté de la crosse au décor animalier qualifiée alors de crosse de saint Patern (NOTE).

Ainsi, deux objets sur trois d’un ensemble cohérent, comme pour Oignies, sont en lien direct avec le culte de saint Patern, mais sans être toutefois contemporains de cet évêque du 6e siècle. Ce constat permettrait donc d’établir l’hypothèse de la constitution, à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle, d’un ensemble d’objets reliques et reliquaires, supposés provenirde Terre sainteautour du culte du premier évêque vannetais. Les ivoires siciliens, teintés d’un certain archaïsme propre à les rendre contemporains de ce dernier et sculptés dans un matériau exogène aux figurations exotiques, auraient composé cet ensemble de nouvelles reliques du saint, ajouts à celles déjà mentionnées dans l’inventaire de 1488 (NOTE).

Afin d’étayer cette hypothèse de date et d’usage, on peut noter en premier lieu que le légendaire du saint (NOTE) établit un lien entre lui et Jérusalem, qui serait la ville où il est censé avoir reçu la consécration épiscopale de la part du patriarche Jean III. C’est au cours de cette cérémonie qu’il aurait reçu sa crosse et une tunique sans couture. La crosse ancienne en ivoire, provenant des rives méditerranéennes, serait devenue ainsi la crosse remise au saint. En second lieu, cette date de réception serait également validée par le fait qu’aucun de ces objets n’est cité par les témoins dans le procès qui oppose le chapitre de la cathédrale à l’église Saint-Patern entre 1398 et 1407. Enfin, l’apport de nouvelles reliques, afin de dynamiser le culte du constructeur supposé de la cathédrale (NOTE) et par là-même attirer des offrandes, serait assez cohérent à une époque où le chantier de reconstruction de la cathédrale depuis 1450 a engendré de grands frais, et ceci jusqu’aux années 1510-1520. Toutefois, il faut établir de quelle manière cet ensemble est parvenu à Vannes à ces dates.

Des ateliers de Palerme à la cathédrale de Vannes

Selon Jean-Jacques Rioult, lesmariages des ducs Alain IV Fergent et Conan III le Gros avec des princesses normano-anglaises, descendantes de Guillaume le Conquérant, de même que la « régence » exercée sur le duché par Henri II Plantagenêt au cours de la deuxième moitié du 12e siècle, pourraient expliquer l’importation de ces précieux objets. Le mariage d’Alain IV avec Constance de Normandie, fille de Guillaume le Conquérant est célébré en 1086, puis celui de son fils, Conan III en 1118 avec Mathilde Fitzroy d’Angleterre, paraissent assez antérieurs à la date de fabrication des ivoires de Palerme, soit entre 1130 et la fin du siècle. En cas de dons intervenus lors de la régence anglaise, les exemplaires de pièces de Palerme auraient été sans doute plus nombreux en Bretagne, et pas limités aux seules pièces de Vannes.

L’absence de mention de ces objets au titre de reliques de saint Patern, dans le procès de la fin du 14e siècle et le fait qu’elles ne soient pas citées dans l’inventaire de 1488 semblent exclure également cette hypothèse d’une venue dès le 12e siècle. La piste qui pourrait alors être privilégiée est plutôt celle d’un don d’un membre de la famille ducale des Montfort, en lien avec la Sicile des Anjou, à la fin du 15e siècle.

Isabelle, fille du duc Jean V de Bretagne et de Jeanne de France, épouse Guy XIV de Laval en 1430. De cette union va naître Jeanne de Laval (1433-1498) qui se marie avec René Ier d’Anjou dit le Roi René, duc d’Anjou et roi titulaire de Jérusalem et de Sicile. Ce dernier est un grand amateur d’objets orientaux, comme l’attestent les inventaires réalisés et la décoration des pièces de son château d’Angers (NOTE). Ses relations avec l'Italie et le Levant lui permettent de faire venir de ces pays une quantité importante d'objets de curiosité et de produits orientaux. Il possède une importante collection d’objets d’arts méditerranéens avec plusieurs coffres en ivoire, dont un coffret ancien couvert de personnages et également des couteaux à manches d'ivoire représentant des Barbarins, des têtes, un lion qui tient un petit enfant. L’intérêt de ce grand seigneur s’étend également aux reliques chrétiennes d’Orient.

Un lien existe entre la cathédrale de Vannes et l’épouse du roi René. En effet, Jeanne de France, grand-mère de Jeanne, y est enterrée en 1433 sous le chœur et Madame de Laval (NOTE) réalise un don conséquent de deux écus de Bretagne (70 livres) le 3 avril et le 26 août 1491 (NOTE) pour les messes de son aïeule. L’inventaire de la sacristie du 29 août 1488 (NOTE). mentionne également plusieurs corporaux (NOTE) frappés de ses armes. C’est peut-être à partir de la collection de René Ier et dans le cadre d’un don réalisé par Jeanne de Laval, réputée comme son époux pour sa grande piété et ses dons (NOTE), que cet ensemble d’objets d’ivoire a pu arriver à la cathédrale de Vannes, avant son décès en 1498 ou par dispositions testamentaires.

Ces pièces rares illustrent la rencontre entre Occident et Orient dans le courant du 12e siècle, et la cohabitation complexe entre les cultures chrétiennes et musulmanes, dans une île au centre de la Méditerranée, qui sera l’objet de conquêtes successives jusqu’au début du 19e siècle.

Notes de l'auteur

  1. Trésors des cathédrales, ouvrage collectif sous la direction de Judith Kagan et Marie-Anne Sire Collection, coll. Patrimoines en perspective, éditions du Patrimoine, 2018, 320 pages.
  2. Conservateur en chef du patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Bretagne.
  3. Et également les Pouilles, le Basilicate et la Calabre.
  4. «Sicile arabe et Sicile normande : châteaux arabes et arabo-normands», par Jean-Marie Pesez in Mélanges de l'École française de Rome. Moyen-Age, tome 110, n°2. 1998. pp. 561-576.
  5. Arrivé en Germanie au début du 14e siècle, il a été utilisé pour les couronnements des empereurs du Saint-Empire Romain Germanique. Conservé à Aix-la-Chapelle, puis Nuremberg, il intègre le Kunsthistorisches Museum de Vienne en 1801.
  6. Cf. le projet Gothic ivories project développé par le Courthauld Institute of Arts de l’Université de Londres.
  7. «Les arts somptuaires en Italie méridionale et en Sicile (900-1200)», par Angelo Lipinsky in Cahiers de civilisation médiévale, 18e année (n°70), Avril-juin 1975. pp. 97-116.
  8. Datée vers 1150-1200 et sous le numéro d’inventaire OA 11150. H. 12,5 ; l. 12 cm.
  9. Si les coffrets en ivoire sont utilisés comme reliquaires, ils n’ont pas de fonction liturgique première.
  10. Conquérir et gouverner la Sicile islamique aux XIe et XIIe siècles par Annliese Neff, publications de l’École française de Rome, Rome, 2011.
  11. «Entre tolérance, désintérêt et exploitation. Les relations christiano-musulmanes en Sicile du ixe au xiiie siècle et leurs racines dans l’histoire religieuse de l’île» par David Engels in Cahiers de la Méditerranée, n° 86, 2013.
  12. «Le combat d'animaux dans l'art et la mythologie irano-turcs» par Jean-Paul Roux, in Arts asiatiques, tome 36, 1981. pp. 5-11.
  13. «Volute de crosse en ivoire conservée à la cathédrale de Vannes», par Jean-Marie Le Mené, in Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, Vannes, 1879, pages 218 et 219.
  14. Crosse provenant du musée de l’Ermitage. Photo plus haut
  15. Archives départementales du Morbihan, 53 G 6
  16. Pièce de liaison permettant d’articuler deux pièces.
  17. Conservée désormais au Musée provincial des arts anciens du Namurois.
  18. Archives départementales du Morbihan, 53 G 6
  19. Archives départementales du Morbihan, 53 G 6
  20. Saint Paterne premier évêque de Vannes, sa légende et son histoire par Arthur de La Borderie, Lafolye‎, Vannes, 1892.
  21. Archives départementales du Morbihan, 58 G 2. Le légendaire conservé à la cathédrale précise que le duc de Bretagne donna son palais à saint Patern, emplacement sur lequel l’évêque fit bâtir la cathédrale de Saint-Pierre et son cloître.
  22. Le roi René, sa vie, son administration, ses travaux artistiques et littéraires : d'après les documents inédits des archives de France et d'Italie par Albert Lecoy de La Marche, tome 2, Paris, 1875, pages 106 et 107.
  23. Elle reprend ce titre après le décès de son époux en 1480.
  24. Archives départementales du Morbihan, 74 G 10.
  25. Archives départementales du Morbihan, 53 G 6.
  26. Textile liturgique sur lequel sont posés la patène et vases sacrés durant la célébration eucharistique.
  27. «Le roi René, l’idée de croisade et l’Orient» par Jacques Paviot, et «Reine « ordinaire », reine « extraordinaire » : la place de Jeanne de Laval et d’Isabelle de Lorraine dans le gouvernement de René d’Anjou;» par Marion Chaigne-Legouy in René d’Anjou (1409-1480). Pouvoirs et gouvernement, Jean-Michel Matz et Noël-Yves Tonnerre (dir.) PUR, Rennes, 2011.
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