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1943, Lorient sous les bombes

Dès le 2 septembre 1940, Lorient subit les premiers bombardements. Les raids aériens s’intensifient, de jour comme de nuit durant les années 1941 et 1942. Il s’agit de bombardements mais aussi de mouillage de mines pour empêcher les entrées et les sorties des sous-marins et des bâtiments de surface (note)
À la conférence de Casablanca (début 1943), les Alliés jugent ces actions nettement insuffisantes. La défaite de l’Allemagne devient une priorité stratégique. L’anéantissement systématique des points défensifs allemands est décidé. Il s’agit notamment d’isoler les bases de sous-marins en dévastant les villes qui les abritent.
Entre le 14 janvier et le 16 février 1943, Lorient est littéralement arrosée de bombes incendiaires avec plus de 60 000 projectiles (note).  Selon le secrétaire général du Secours national en visite à Lorient, la ville est la plus touchée de France après Dunkerque (note) .
 

Cinq semaines sous un déluge de bombes

Entre le 14 janvier et le 16 février 1943, les raids aériens se succèdent sur la ville de Lorient.

« Les avions survolaient la ville de leur rythme ronronnant, cadencé, monotone et obsédant. (…) jetaient des bombes qui crevaient tout : les maisons, les rues.(note) »  

En ce soir du 14 janvier 1943, la sirène de la défense passive lance sa sonnerie stridente pour la 317e fois depuis l'occupation de la ville par l'occupant allemand (note).  Une première attaque aérienne dure 45 minutes de 20h à 20h 45. Puis trois heures plus tard, une seconde attaque survient, « la plus sérieuse » selon les autorités. 26 bombes explosives (note) tombent sur la ville, accompagnées de plusieurs milliers de bombes incendiaires (note). À certains endroits, on dénombre une bombe au m².
À minuit et demi, 70 foyers d’incendie simultanés nécessitent l’appel des sapeurs-pompiers de Vannes, Pontivy, Auray, Hennebont, Quimper, Quimperlé. 120 maisons ou immeubles sont détruits ou rendus inhabitables. Parmi les bâtiments incendiés, on note le collège secondaire de jeunes filles, l’école primaire supérieure de jeunes filles, les églises Jeanne d’Arc et Ste-Anne d’Arvor. Un premier bilan fait état de 14 morts et 12 blessés. L’eau, l’électricité, le téléphone sont coupés (note). Le raid se termine à 2h30 du matin.
 

Le lendemain, le 15 janvier, 200 avions bombardent la ville entre 19h30 et 21h40. Le nombre de bombes incendiaires est encore plus élevé que la veille. 22 bombes explosives sont larguées. Un rapport des autorités indique : « À 21 heures, 600 foyers d’incendie simultanés étaient dénombrés. Comme la veille, il a fallu appeler les sapeurs-pompiers de Vannes, Auray, Pontivy, Quimper, Concarneau, Quimperlé, plus les pompiers allemands de Brest. Le feu n’a pu être maitrisé complètement que le 17 janvier, les conduites d’eau étant inutilisables. 800 nouveaux immeubles sont détruits dont la sous-préfecture, l’école primaire supérieure des garçons, l’entrepôt des tabacs, l’hôtel des Finances, la prison (155 détenus ont dû être libérés), le théâtre, la caserne Bisson, la caserne Frébault, l’agence Havas, l’hôpital Bodélio en partie, plusieurs écoles, etc… [On dénombre] 40 tués et 60 blessés (chiffres approximatifs) des victimes étant sous les décombres et 10 000 sinistrés.(note) »   Dans le quartier de Kerentrech, quatre immeubles sont détruits par torpilles aériennes. Les 30 personnes habitant ces quatre immeubles ont toutes été tuées (note)
Le préfet du Morbihan expédie en urgence au ministre de l’Intérieur le rapport télégraphié suivant : « Urgent. - Département Morbihan en particulier région lorientaise vient de subir très violent bombardement aérien. À Lorient même plus de 120 maisons détruites. Une dizaine autres communes également atteintes dont certaines très sévèrement. Vous adresse rapport par courrier. En raison urgence venir en aide aux familles éprouvées, vous serais obligé m’adresser importante délégation crédit pour secours aux sinistrés. Plus de cinq cents personnes étant affectées par destruction immeuble et incendie, j’estime qu’un premier crédit cent mille francs est nécessaire.(note) »
 

Le 23 janvier, une quarantaine de bombes explosives est lâchée à nouveau sur le centre-ville provoquant la destruction d'environ 500 immeubles dont les bains-douches municipaux, le cinéma Le Rex et l'Hôtel de ville (note). Trois jours plus tard, le 26 janvier, l’hôpital Bodélio est très endommagé par un bombardement tout comme les bâtiments de la gare de Lorient (note). Le 29 janvier, à 20 heures, un nouveau bombardement se produit. 27 immeubles sont détruits.

Le 4 février, un nouveau raid - de 20h à 21h45 - cible à nouveau la gare. Cinq bombes explosives atteignent ce quartier, 80 foyers d'incendie sont déclarés, 170 maisons sont détruites (note). Trois jours plus tard, le 7 février, de 20h à 22h50, Lorient est à nouveau pilonnée par une centaine de bombes explosives et de nombreuses bombes incendaires. Des centaines d'incendies se déclarent. 632 édifices sont détruits dont l’église Saint-Louis (note). La commune voisine de Keryado est touchée si sévèrement que le maire en ordonne l’évacuation.

« Du feu partout. Des maisons qui flambaient, qui brulaient, qui s’écroulaient. Des hommes, des femmes, des enfants qui fuyaient chargés de malheurs et d’objets de leur foyer détruit. Le feu couvrait des quartiers entiers. Les flammes jaillissaient, bondissaient des portes, des fenêtres, des toits troués, éventrés. C’était Lorient qui brûlait par quartier, qui disparaissait par quartier. (note)» 

Le bombardement du 13 février détruit 238 immeubles (98 par bombes explosives) dont le poste de police de Merville, la crèche municipale, l'école de garçons, la chapelle Saint-Christophe, la Banque de France, l'école et les halles Saint-Louis, le temple protestant et l'école publique de Keroman (note).
De 19h45 à 22 heures, des milliers de bombes incendiaires sont ainsi lancées. À peine remise du bombardement précédent, Lorient subit, dans la soirée du 16 février, un énième raid qui détruit 131 immeubles supplémentaires (note).
 

Lorient, « ville interdite » 

« Ils fuyaient comme ils pouvaient, à pied à bicyclette, par le train (note)» 

Le capitaine Salomon, commandant de la section de Lorient, dresse un premier bilan, 4 jours avec le premier raid : « À la suite des bombardements du 15 janvier 1943, la majeure partie de la population lorientaise quitte volontairement Lorient. Toutes les routes sont encombrées de voitures diverses remplies de mobilier. De nombreux commerçants et même agents des administrations publiques sont partis conduire leurs familles à l’extérieur. Certains sont déjà revenus pour reprendre leur emploi mais quittent la ville le soir. Les évacués qui se trouvent dans les communes environnantes seront transportées incessamment dans les localités prévues par le plan d’évacuation et situées à plus de 25 km des côtes. Cinquante gradés et gendarmes de la compagnie du Morbihan renforcent le personnel des brigades de la résidence. Leur rôle principal consiste à s’opposer au pillage. Les communications téléphoniques sont coupées avec les communes environnantes. On peut cependant téléphoner à Vannes et au-delà. Le personnel des Postes a continué d’assurer son service sans défaillance. La population est troublée par les émissions de la radio anglaise qui assurent que Lorient sera détruit. L’exode massif s’explique par cette propagande aussi bien que par la constatation des faits (note)».
25 000 personnes (note) sont évacuées du 16 au 20 janvier (note).  Au cours de la seule journée du 16 janvier, plus de 6 000 personnes munies d’un titre régulier de transport étaient évacuées par la gare de Lorient. Les services réguliers d’autobus ont également assuré un trafic intense. De plus, un grand nombre de voitures non munies d’ausweiss ont transporté plusieurs centaines de réfugiés (note)
 

« On déménageait le jour, sur des camions, sur des charrettes, dans des autos, des petites voitures. On déménageait comme on pouvait. Beaucoup n’avaient pas de voiture. Ils ne déménageaient pas. Ils regardaient les autres partir. Beaucoup aussi, affolés, quittaient tout, abandonnaient tout. (note)» 

Le 10 février 1943 (note), l’évacuation de la ville et des huit communes proches est décrétée. Seul le personnel indispensable à la vie économique (personnel de l’organisation TODT par exemple) est autorisé à rester (note). La mairie de Lorient s’installe à Sainte-Anne-d’Auray, la chambre de commerce à Pontivy, l’hôpital Bodélio à Saint-Avé, le sanatorium de Kerpape dans le Loir-et-Cher.
Les établissements scolaires connaissent le même sort. Selon un rapport de l’inspecteur d’académie du Morbihan au préfet : « À Lorient, la plupart des établissements scolaires sont totalement détruits (…) La situation est la même à Locmiquélic, Lanester, Hennebont où les écoles ont subi de sérieux dommages. (note)»  Des centres d’enseignement pour les enfants sont organisés en collaboration avec le service des réfugiés notamment à Béganne (pour les garçons), La Gacilly, Naizin, Royan, Colpo, Lignol. 
Beaucoup de réfugiés préfèrent rester dans le Morbihan plutôt que de rejoindre les départements de repli (note). À la date du 4 mars 1943, sur près de 45 000 réfugiés, seulement 6 000 ont rejoint la Mayenne et l’Indre-et-Loire et environ 2 000 sont allés s’installer dans d’autres départements où ils avaient de la famille. Lorient est désormais ville interdite. L’hébergement de cette population démunie rencontre des difficultés accentuées par l’interdiction, édictée par l’autorité allemande, d’envoyer des réfugiés en zone côtière (note).  
En août 1943, les réfugiés lorientais créent une union des groupements locaux des réfugiés, évacués, sinistrés de la région lorientaise dans le but de défendre les intérêts matériels et économiques de ses adhérents. Les plus nécessiteux perçoivent une allocation journalière calculée comme suit en septembre 1943 : 14 francs par chef de famille, 10 francs par conjoint et personne à charge et 10 francs par enfant (note).
 

Une défense passive dépassée par l'ampleur

Quelques semaines après le dernier raid de février, les autorités publiques tentent de tirer un enseignement et avouent leur impuissance devant un tel déferlement de feu. « Devant les bombardements aussi intenses que ceux de Lorient tous les moyens susceptibles d’être mis en œuvre s’avèrent impuissants. Outre le danger mortel des bombes incendiaires à haute puissance (on a vu à Lorient l’explosion d’une seule bombe de 2 000 kgs raser entièrement 38 maisons). Rien ne permet de lutter avec efficacité contre les bombes incendiaires lorsqu’une ville en est littéralement arrosée comme ce fut le cas à Lorient où l’agglomération reçut très certainement plus de 60 000 projectiles. Dans les immeubles, on a constaté la chute de projectiles incendiaires aux endroits les plus divers et non seulement aux étages supérieurs. C’est ainsi que dans la même maison des projectiles dont la force de pénétration variait, tombaient à la fois aux greniers, aux étages et souvent à la cave. On a vu un des projectiles traverser un plancher de béton de 15 cm d’épaisseur. Pour tenter d’enrayer le risque d’incendie, il eut fallu laisser un habitant dans chacune des pièces des immeubles, ce qui eut alors entrainé pour les intéressés le risque de mort par projectiles explosifs.
À la lumière des évènements de la région lorientaise et de l’aveu même des autorités allemandes qui possèdent par ailleurs à ce sujet des renseignements découlant des attaques aériennes britanniques effectuées en Allemagne, il apparaît aussi attristante que soit cette vérité, que rien ne permet de parer de façon effective aux effets destructifs de bombardements aussi systématiques et aussi violents que ceux de Lorient. On ne peut que les subir, sans espérer pouvoir les combattre avec résultat.
À Lorient les différents services de la défense passive ont bien fonctionné sous les seuls ordres du directeur urbain et ce jusqu’au moment où le poste de commandement bétonné, spécialement aménagé pour la direction locale a été détruit en même temps que la mairie dans laquelle il se situait. Il est nécessaire d’établir, à l’avance, des postes de commandements abrités « de remplacement
».
 

La ville était divisée en îlots et quartiers ayant chacun leur équipe avec chef. Ces équipes ont donné satisfaction au cours des premiers bombardements, mais après les bombardements du 23 janvier lorsque la population eut quitté Lorient en masse, il ne fut plus possible de retenir les chefs d’îlots et nombres des équipes de défense passive, presque tous sinistrés, et qui pour la plupart se réfugiaient à l’extérieur de Lorient avec leurs femmes et leurs enfants et le peu de linge et de literie qu’ils avaient pu sauver de l’incendie ayant détruit leur propre maison.
Des liaisons cyclistes et motocyclistes avaient été prévues à Lorient pour parer aux destructions téléphoniques, mais le grand nombre des rues barrées par éboulement et incendies ne leur permit pas de fonctionner. Il fallut assurer ces liaisons au moyen de piétons – souvent détournés de leur itinéraire par les circonstances – et perdre ainsi un temps considérable.
Il est absolument impossible, dans les bombardements aussi intenses que ceux de Lorient de suivre le développement des sinistres sur le plan cadastral. Il suffit de rappeler à ce sujet qu’au cours d’une seule nuit, il se produisit plus de 600 foyers d’incendie, disséminés dans toute la ville.
Les moyens de cette nature (note) ont été mis en œuvre à Lorient mais le nombre de bâches dont on disposait était absolument insuffisant. Il a fallu procéder à la destruction d’immeubles à la dynamite en vue de limiter les incendies.
L’eau de mer a été utilisée à Lorient mais il fallait la puiser à des endroits parfois éloignés de 1 500, voire même 2 000 mètres des incendies d’où la nécessité de pouvoir disposer d’un métrage considérable de tuyaux et de moto-pompes « de relais ».
Enfin les dépôts de conserves installés dans plusieurs centres concentriquement à Lorient, de nombreux mois avant la débâcle, ont permis aux dizaines de milliers de réfugiés partis en masse après le bombardement du 15 janvier d’être convenablement ravitaillés
. (note) »
 

Un bilan effroyable

Durant ces cinq semaines, 500 bombes explosives et 60 000 bombes incendiaires sont déversées sur la ville. Les attaques massives se prolongent jusqu’au 17 mai 1943 (note). La ville est anéantie alors que la base de sous-marins, protégée par ses contreforts en béton, est quasiment intacte. Sur 5 000 immeubles lorientais, 3 500 sont totalement détruits, la plupart des autres inhabitables. Hennebont, Lanester, Ploemeur, Guidel et Port-Louis ne sont pas épargnés.
Les bombardements ont causé la mort d’environ 350 personnes (note), 34 appareils alliés ont été touchés et 217 aviateurs tués.
La détresse des régions bombardées provoque un élan de solidarité qui se manifeste par des parrainages. Ainsi, le département de Seine-et-Marne adopte Lorient, les villes d’Alençon et d’Argentan (Orne) adoptent respectivement Riantec et Locmiquélic tandis que Gâvres est adopté par Tarare (Rhône).
 

Des fonds d’archives riches et variés

Les archives départementales du Morbihan ont élaboré un guide des sources sur cette période. Ce guide a pour objectif de rassembler toutes les sources publiques conservées aux archives concernant la période de la seconde guerre mondiale et de la Reconstruction. Les nombreux documents produits par les administrations et les organismes de l’État témoignent directement des circonstances de cette époque et permettent d’appréhender sous de nombreux angles le contexte historique.
Les fonds d’archives de la préfecture sont très riches. En effet, de nombreux services furent mis en place afin de gérer certaines questions spécifiques posées par la guerre : c’est le cas du service des réfugiés (15 W), de celui des réquisitions allemandes (18 W), ou de la mobilisation économique (21 W). La préfecture organisait également la défense passive (20 W) et supervisait la réquisition de la main-d’œuvre dans le cadre du service obligatoire (STO) ou de l’organisation Todt pour le compte des Allemands (17 W).
Le ravitaillement de la population fut géré dans le Morbihan par une direction départementale du ravitaillement (1430 W). Est présent également un fonds très complet de la direction départementale des dommages de guerre (7 W) qui eut en charge, entre autres, l’indemnisation des populations victimes de destructions et de réquisitions pendant la guerre.
Par ailleurs, le fonds du comité départemental d’histoire de la seconde guerre mondiale, conservé sous la cote 41 J, rassemble de nombreux documents d’origine privée sur le conflit. 
Enfin, la presse départementale témoigne du quotidien des Morbihannais pendant cette période.
 

Pour aller plus loin

Archives municipales de Lorient
•    5 H 14. - Attaques aériennes, bilans de la destruction de Lorient en février 1943, inventaire du matériel détruit, état des dommages subis dans les autres localités sinistrées, justification du nombre de bombardements : correspondance, rapport officiel, 1943-1944.
Archives départementales du Morbihan
•    FB 659. - Archives départementales du Morbihan, Le Morbihan en guerre 1939-1945. Catalogue d’exposition (Vannes, Archives départementales du Morbihan, octobre 2009-juin 2010). Vannes : Département du Morbihan, 170 p.
•    HB 11997. - Leroux (Roger), Le Morbihan en guerre 1939-1945, Mayenne,1978, 668 p.
 

Notes de l'auteur

  1. Supplément Lorient magazine, Lorient libéré
  2. Rapport d’observations au sujet de la note établie par un collaborateur du préfet national sur les enseignements à retirer des bombardements et en particulier celui de Lorient, 11 mars 1943. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  3. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  4. Témoignage d’Albert Vincent, président départemental de l’UFC, Cri du poilu, août 1947
  5. 14 janvier : 317e alerte de la sirène de la défense passive depuis le début de l'occupation de la ville [un message de la BBC condamne Lorient et Saint-Nazaire : De Bossuet à Bourdaloue, les courgettes seront cuites deux fois (De Brest à Bordeaux, les sous-marins de Lorient et Saint-Nazaire seront rasés)] Chronologie de Lorient. https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/chronologie/le-xxe-siecle/1940-1949
  6. Bombes explosives. Elles sont dangereuses par leurs éclats et par l’« effet de souffle », c’est-à-dire par l’expansion violente des gaz qu’elles renferment. Une bombe de 300 kgs, par exemple, explosant à une cinquantaine de mètres d’une maison, l’ébranle et la lézarde dangereusement. (Extrait d’une notice d’information de la Défense passive, [1940-1944].)
  7. Bombes incendiaires. Généralement légères (1 à 10 kgs), elles sont redoutables par leur nombre. Un avion de bombardement peut en emporter facilement plusieurs centaines, susceptibles d’allumer un grand nombre d’incendies. (Extrait d’une notice d’information de la Défense passive, [1940-1944].)
  8. Ce sera le cas après chacun des bombardements.
  9. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  10. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  11. Rapport préfet au ministère de l’Intérieur. Expédié 15 janvier 1943. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  12. Chronologie de Lorient. https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/chronologie/le-xxe-siecle/1940-1949
  13. Chronologie de Lorient. https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/chronologie/le-xxe-siecle/1940-1949
  14. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  15. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  16. Témoignage d’Albert Vincent, président départemental de l’UFC, Cri du poilu, août 1947
  17. Chronologie de Lorient. https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/chronologie/le-xxe-siecle/1940-1949
  18. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  19. Témoignage d’Albert Vincent, président départemental de l’UFC, publié dans Le Cri du poilu, août 1947
  20. Rapport du capitaine Salomon, commandant la section de Lorient sur les bombardements aériens, aux autorités occupantes et aux autorités françaises, 19 janvier 1943. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  21. Lorient compte 45 000 habitants au recensement de 1936, le dernier avant le début du conflit
  22. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  23. Rapport d’observations au sujet de la note établie par un collaborateur de M ; le préfet national sur les enseignements à retirer des bombardements et en particulier celui de Lorient, 11 mars 1943. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  24. Témoignage d’Albert Vincent, président départemental de l’UFC publié dans Le Cri du poilu, août 1947
  25. Décret 48-654 fixant les dates d’évacuation d’office ou par ordre de l’autorité militaire. Archives départementales du Morbihan, 2 W 11185
  26. Avis de la Kriegsmarine demandant aux ouvriers de ne pas déserter leur poste suite aux bombardements. Archives départementales du Morbihan, 2 W 15935
  27. Archives départementales du Morbihan, 2 W 15935
  28. Plan d’évacuation 1942, 15 W 45, circulaire du 4 février 1943. Archives départementales du Morbihan, 2 W 15936
  29. « Le placement de tous ces réfugiés rencontra de très grosses difficultés, la capacité d’absorption du Morbihan étant fortement réduite par suite de la destruction et de l’évacuation de Lorient et de toutes les communes avoisinantes ainsi que par l’interdiction, édictée par l’autorité allemande, d’envoyer des réfugiés en zone côtière. ». Rapports des chefs de service, octobre 1945. Archives départementales du Morbihan, IB 713/85
  30. Archives départementales du Morbihan, 3 ES5/25
  31. Équipe de maçons et de couvreurs
  32. Rapport d’observations au sujet de la note établie par un collaborateur de M ; le préfet national sur les enseignements à retirer des bombardements et en particulier celui de Lorient. 11 mars 1943. Archives municipales de Lorient, 5 H 14
  33. Notamment les bombardements du 6 mars, 16 avril et 17 mai 1943. Chronologie de Lorient. https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/chronologie/le-xxe-siecle/1940-1949
  34. 252 à Lorient + 100 communes alentours
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