• Évènement

Dans le cadre de l’ouverture de l’exposition Des Larmes de granit : après la Grande Guerre se souvenir, le 10 mars 2019, quatre courts-métrages sont proposés aux visiteurs. La programmation a été réalisée par l’association J’ai vu un documentaire.

•    Le Jour de gloire de Bruno Collet (2007 / 6 minutes 30), produit par Vivement Lundi ! (Rennes)
La nuit précédant l'offensive, un soldat s'est retranché au fond d'un souterrain. Dehors, la guerre gronde à faire trembler la terre, et l'homme se prépare à l'inéluctable. Dans ce film en volume animé, les corps des soldats redeviennent matière, alliage de terre, de feu et d'acier, figés dans la mort pour l'éternité.

Prix du court métrage du Festival Animabasauri de Bilbao 2008 / Prix de la Presse du Festival de Grenoble 2008 / Prix du meilleur film de la compétition internationale No Words du 40e Festival du Film Court de Bolzano 2008 / Prix pour la musique du Festival International de Soria 2008 / Prix du public du Festival Les Nuits Magiques de Bègles 2008 / Prix Hermès du Festival du court métrage de Fréjus 2009.

•    Eût-elle été criminelle de Jean-Gabriel Périot (2006 / 10 minutes)
France, été 44, à la libération. Le châtiment public des femmes accusées d’avoir eu des liaisons avec des Allemands durant la guerre. Puisque ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, Jean-Gabriel Périot se fait passeur de mémoire pour un retour salutaire sur l'oubli et pour mieux questionner nos futurs. À partir d'images d'archives, à la frontière du documentaire, de l'animation et de l'expérimental, il tisse un montage apoplectique et syncopé pour mieux accuser la violence des sociétés contemporaines.

Grand Prix Festival International de Tampere (Finlande) / Grand Prix du Festival Bochum (Allemagne) / Prix du Court Sidney (Australie) / Prix Geste Court Écrans Documentaires Arcueil (France) / Prix documentaire Sapporo (Japon) / Prix de la réalisation Belo Horizonte (Brésil) / Mention Spéciale Leeds (Royaume-Uni).

•    200 000 fantômes de Jean-Gabriel Périot (2007 / 11 minutes)
Une méditation expérimentale à travers une mosaïque mouvante de photographies gravitant autour du Dôme de Genbaku (le A-Bomb Dome ) et qui évoque Hiroshima, de 1914 à 2006. Le A-Bomb Dome est le nom d’un ancien centre d’affaires japonais devenu le symbole de la destruction de la ville d’Hiroshima par la bombe atomique américaine en 1945. Construit en 1915, c’est le seul bâtiment à être resté debout dans l’entourage immédiat du lieu de l’explosion. Le A-Bomb Dome n’a jamais été restauré ; demeuré tel qu’au jour du bombardement, il est très vite devenu le monument souvenir des centaines de milliers de mort du 6 août 1945.

De nombreuses récompenses pour ce court métrage dont  le  Prix Coop Breizh - Rencontres du Cinéma Européen (Vannes - France - 2008) / le Prix du public et  le Prix de la jeunesse (catégorie documentaire) - Festival de courts métrages (Limoges - France - 2008)  / Prix de la jeunesse - Festival du film de Vendôme (Vendôme - France - 2007) /  Meilleur montage - Les lutins du court métrage (Paris - France - 2008)

•    Comme un ange après temps de misère de Thierry Compain (1991 / 26 minutes)
L’histoire vraie d’Yves Le Pennec, soldat breton au service de la République pendant les guerres de l’An II, de 1793 à 1801. Un témoignage inédit et émouvant adapté et écrit pour ce film à partir de la création de la Compagnie Digor Dor en 1990. Le texte écrit par Julien Simon à partir des 37 lettres envoyées à sa famille par Yves Le Pennec, un conscrit de Cavan soldat dans les armées de la République. Seul en scène, François Le Gallou interprète Yves Le Pennec. Le spectacle théâtral sera joué plus de 100 fois, dans toute la Bretagne et à Avignon.

Le spectacle est nommé au prix de la Création Régionale en 1990, et le film primé au Festival de Douarnenez en 1992.

En pratique

10 mars 2019.

Gratuit.Début des séances à 14h15, 15h15 et 16h15.

Certains faits relatés et certaines images peuvent heurter la sensibilité du jeune public (- 12 ans) et des personnes sensibles.

Nombre de places limité. Réservation fortement conseillée, sur place ou au 02 97 46 32 52 (l'accueil des archives est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h30).

Ouverture exceptionnelle de l'exposition

L'exposition Des larmes de granit : après la Grande Guerre, se souvenir sera ouverte au public de 14h à 18h. Gratuit
Pièce d'identité nécessaire pour l'emprunt des tablettes tactiles conseillées pour la visite de l'exposition.
L’ensemble du bâtiment est accessible aux personnes à mobilité réduite.

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